MAEVY MOUVEMENT LIBRE a choisi de s’incarner en une marque audacieuse, libre, singulière et instinctive. Un ADN qui laisse place à une féminité sauvage qui se déploie dans des ambassadrices de charme sélectionnées pour leurs talents et leur trajectoire souvent atypiques. Rencontres avec ces amazones des temps modernes.

Episode 4 : Laurence Renaux

Inspirée, Laurence Renaux a fait de Maison Empereur une institution à Marseille. Aujourd’hui à la tête de l’entreprise familiale qui a vu se succéder 7 générations, elle décline son univers, entre quincaillerie, vêtements de métier, objets de décoration, chambre d’hôte, salon de thé ou petit musée créatif. Avec plus de 50 000 références, le monde de l’Empereur selon Laurence est avant tout sincère ! Personne ne s’y trompe, l’endroit est devenu un passage obligé pour les touristes comme pour les Marseillais.

Qu’évoque le fait d’être une femme sauvage aujourd’hui?

Déjà le fait d’être rare, il n’y a pas assez de femmes sauvages. Comment la définir ? Une femme sauvage ne s’oriente pas, ne se dresse pas, elle ose. Qu’importe le quand dira t-on ! Elle ne suit pas les tendances mais créée les siennes, sincères et vraies. Elle assume de ne pas plaire à tous. Pour ma part, je trouverai merveilleux que chacun ose davantage, cela rendrait le monde plus excitant. Ce monde actuellement rythmé par des ambiances olfactives, auditives, visuelles, par le prêt à consommer. Chacun a sa personnalité, reconnaitre sa sauvagerie, c’est aussi la redécouvrir et la faire sienne.

Comment cet aspect s’incarne t-il en vous ?

Ce sont notamment des symboles qui me rappellent mon histoire, mon parcours, j’ai des gants de boxe dans mon bureau, ils appartenaient à mon père, ils sont posés à côté des miens, ceux que l’on m’a offert au sortir de l’adolescence. C’est un signe qui incite à suivre sa voie, à être libre. J’ai la chance d’être entourée de personnes qui souhaitent bien faire, devenir meilleures, conscientes et responsables… Chacun a sa carte à jouer, a la possibilité de mener à bien sa vie, qu’il le fasse. C’est ce que j’ai souhaité faire autour de Maison Empereur. Choisir la qualité, privilégier la manufacture historique, sélectionner chaque produit parce qu’il me touche, évoque une histoire. Je passe ma vie dans les brocantes dans ce but, à la recherche d’une émotion transmise par un objet, un meuble, un tissu…

Quel est votre rapport à la mode, à l’habit, à la parure ? Etre sauvage implique t-il un style en dehors des sentiers battus ?

Je porte quasiment un uniforme, bottes camarguaises, veste et foulard. C’est mon identité de femme sauvage ! Une tenue qui évoque les terres que j’aime, la Camargue, l’Afrique notamment où j’ai beaucoup voyagé. Les espaces et les paysages sans barrière, sans entrave m’enchantent.

Maevy développe la notion de mouvement libre. C’est une inspiration ?

Le mouvement libre c’est l’authenticité, le caractère, l’identité, être soi !

Propos recueillis par Fabienne Berthet.

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