MAEVY Mouvement Libre a choisi de s’incarner en une marque audacieuse, libre, singulière et instinctive.

Un ADN qui laisse place à une féminité sauvage qui se déploie dans des ambassadrices de charme sélectionnées pour leurs talents et leur trajectoire souvent atypiques. Rencontres avec ces amazones des temps modernes.

Exploratrice de nouveaux territoires, un pied dans la communication institutionnelle, l’autre dans les réseaux sociaux, la belle blonde chapeautée, mieux connue sous le nom d’Alabama Duel avec son blog « Duel au Soleil », assume ses deux visages et n’en oublie pas d’évoluer, de s’adapter en restant sur ses fondamentaux, à la fois terrienne et créative… Double, heureuse, introspective et extravertie, une femme sauvage et organisée !

Bonjour France, qu’évoque pour vous le fait d’être une femme sauvage aujourd’hui ?

Une femme libre dans le sens où elle est émancipée, ose, assume, a besoin des autres mais ne dépend de personne. Il ne faut pas dépendre d’un homme m’a-t-on toujours dit. Ce qui n’empêche pas de les aimer, de vivre avec eux. Inconsciemment j’ai toujours été libre, comme un animal, ceux que l’on trouve dans la savane, les félins. J’assume d’ailleurs mon côté lionne, avec mes cheveux, que je ne coiffe pas.

Comment cet aspect s’incarne t-il en vous ?

La sauvagerie repose pour moi sur une dualité entre le fait d’être extravertie et de savoir et devoir se protéger, se cacher, garder des choses secrètes, mystérieuses. Je choisis ce que je montre sur les réseaux sociaux, sans logique chronologique, je donne à voir les choses que j’aime. J’ai créé, un blog « Duel au soleil » il y a 10 ans, pour évoquer, un évènement, personnel, ma séparation, c’est une évolution en tant que femme libre, une volonté d’être, à ce moment, reconnue, qui allait de pair avec mon goût de l’écriture et le choix d’iconographies inspirées par la littérature, le cinéma, mes émotions et mon vécu. J’ai toujours écrit et depuis peu, j’ai commencé un roman c’est une autre aventure. Quant aux réseaux sociaux… ils sont beaucoup décriés mais c’est un vrai moyen de se confronter à d’autres univers, artistiques, professionnels, de rencontres au sens large. Chez moi, tout est affaire d’équilibre entre le besoin de stabilité professionnelle et celui de créer. Cela a été des collections Capsule de chapeau pour Sessun, puis pour Van Palma, des couronnes de fleurs pour Calvi On The rocks maintenant des pièces de céramique sous la marque Franca.

Quel est votre rapport à la mode, à l’habit, à la parure ? Etre sauvage implique t-il un style en dehors des sentiers battus ?

Le style, c’est de s’écouter, j’aime beaucoup de choses différentes et je varie mes tenues en fonction de mes envies. En gardant des constantes tels que les chapeaux ! J’en ai toujours porté mais ma collaboration avec la marque Van Palma et sa créatrice Victoria Sanguinetti a contribué à en faire une marque de fabrique, un accessoire dont je ne me passe pas. Il donne de l’allure sans effort. Autres règles devenues immuables, je ne porte plus de sacs de marque, je préfère les tote bags ou les paniers que je trouve chics. Je suis toujours à plat, pour porter des talons, il faut savoir le faire, on tombe vite dans le vulgaire. On ne peut pas être que sauvage, il faut garder un certain équilibre, -c’est d’ailleurs difficile de trouver un antonyme… -, la limite est tenue, fine, si on bascule, on devient effrayant, ce qui nous ramène au rapport avec les animaux…

MAEVY développe la notion de mouvement libre. C’est une inspiration ?

Le mouvement libre c’est une idée du confort ce qui n’exclut pas la structure. Il faut qu’il y ait une silhouette, une allure, je n’aime pas les choses molles informes sur moi, il faut un détail qui change tout. Et surtout j’aime y réfléchir, je prépare toujours mes tenues la veille pour le lendemain !

Propos recueillis par Fabienne Berthet.

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