Femme Sauvage, Christine Blachère
Maevy, mouvement libre a choisi de s’incarner en une marque audacieuse, libre, singulière et instinctive.
Un ADN qui laisse place à une féminité sauvage qui se déploie dans des ambassadrices de charme sélectionnées pour leurs talents et leur trajectoire souvent atypiques.
Rencontres avec ces amazones des temps modernes.
Episode 3 : Christine Blachère
Entrepreneuse, en charge de la gestion de la société Blachère Illuminations, Christine Blachère est également aux manettes de la fondation éponyme. Outre un centre d’art, le lieu accueille diverses expositions, propose des résidences d’artistes et promeut une boutique, qui dans la lignée de la fondation, présente les créations d’artisans et de designers africains dans une perspective de commerce équitable. Une femme occupée, rien moins que sauvage, une notion qu’elle entend dans sa version primitive.
Qu’évoque le fait d’être une femme sauvage aujourd’hui ?
La sauvagerie dans nos sociétés est rare, elle peut survenir dans des situations extrêmes, qui tiennent à la survie, relèvent de l’inné, dans un contexte assez primitif. Le terme sauvage véhicule de nombreuses images, souvent guerrières qui sont fantasmées et chimériques.
La femme sauvage et la mode, un paradoxe ?
La mode me parait, à cette aulne, antinomique avec la sauvagerie. Ce n’est pas un hasard si l’on se représente le bon sauvage quasi nu ! La mode, par définition une construction, dompte la sauvagerie. Un exemple ? Certaines tribus, portent lors de cérémonies des plumes, des ornements, des couleurs, dans une concentration de symboles et de beauté qui peut être associée à la primitivité mais n’a rien de sauvage. Dès qu’il y a réflexion, il y a culture ce qui exclut la sauvagerie. Et chaque mode résulte d’une culture. Un imprimé léopard peut faire plaisir mais ne dénote pas une femme sauvage !
Maevy développe la notion de mouvement libre. C’est une inspiration ?
Ne pas être engoncée, quand on s’habille. Le Mouvement libre, évoque l’idée se sentir bien. C’est la réponse à une situation où entrent en considération, mes activités, les modes de transport utilisés, des personnes qui m’accompagnent etc.
Avec une notion décisive, se sentir libre d’agir.
La prise en considération de ce contexte n’est pas forcément une contrainte. C’est l’occasion de s’exprimer. De mon côté, j’aime exprimer la fiabilité, soit la force et la confiance par ce que je porte. M’habiller est un plaisir. Je fais attention à ce que je mets, vêtements, chaussures, sac etc… Cela fait partie de mes plaisirs quotidiens….
Propos recueillis par Fabienne Berthet.